Le code « bien-être au travail » définit les deux termes comme suit (Code, articles I.1-4, 1 ° et 2 °) :
- Danger : la propriété intrinsèque ou le pouvoir intrinsèque, en particulier, d'un objet, d'une substance, d'un processus ou d'une situation qui peut causer des dommages ou menacer le bien-être des travailleurs.
- Risque: la probabilité que les dommages ou la dégradation du bien-être des travailleurs se produisent dans certaines conditions d'utilisation ou par l'exposition à un danger et l'étendue possible de ces dommages ou dommages.
Exemples :
Un couteau est un danger parce qu'il est tranchant, un produit chimique est dangereux parce qu'il est toxique. Le couteau ne devient un risque que s'il y a un risque / une "chance" que les gens se coupent avec. Le produit chimique devient un risque si, par exemple, l'on y est exposé (puisque l'on peut possiblement tomber malade en le respirant ou subir des brûlures à son contact, etc.).
En d'autres termes, un danger ne devient un risque que si l'exposition au danger est possible. Donc, s'il y a un risque de dommage.
Afin de prévenir les risques et, ainsi, prévenir les dommages, la loi sur le bien-être oblige chaque société à effectuer une analyse et une évaluation des risques au niveau de son organisation, de tous les postes de travail et au niveau du travailleur.
L'analyse et l'évaluation des risques comportent trois étapes :
Sur la base de cette analyse de risques, des mesures préventives sont réfléchies afin de les limiter autant que possible et puis sont mises en œuvre.
Il est de la responsabilité de l'employeur de réaliser cette analyse de risques et cette évaluation des risques et de la mettre à jour régulièrement (ce que l'on appelle un « système dynamique de gestion des risques »). L'employeur y est assisté par son conseiller en prévention interne et/ou par son service externe de prévention et de protection au travail.